
Lorsque dans un pays l'injustice est érigée en model, les sociétés étatiques deviennent les lieux du non droit et c'est le cas avec l'affaire liée au licenciement masqué de M. Said Hatub.
M. Said Hatub, un père de 3 enfants, rentrait dans la société : Aéroport international de Moroni prince Saïd Ibrahim(AIMPSI) en 2006 déjà en tant que DGA(Directeur Général Adjoint) et puis Agent de sûreté et de la sécurité aéroportuaire. Mais avec l'arrivée de l'actuel directeur général, M. Yasser Ali Assoumani, la vie professionnelle de cet agent est devenue un calvaire, à partir du moment où il a eu le malheur de dénoncer la gestion scandaleuse de son DG, M.Yasser. Certains agents ont été victimes de licenciements abusifs, pour les remplacer par ses proches.
A partir de là, cet agent est devenu l'adversaire à abattre par le DG. Les choses prennent une nouvelle dimension depuis 2016 jusqu'aujourd'hui. Il est le seul dans la société qui accuse 8 mois d'arriérée de salaires. Mais le pire c'est le licenciement masqué dont il est victime depuis août 2019. Interdit de mettre les pieds dans la société sans avoir reçu par écrit le motif de son licenciement. Toute suite, M. Said Hatub a saisi d'abord l'inspection du travail pour faire valoir ses droits. Malgré les efforts de cette inspection, l'AIMPSI n'a pas répondu aux audiences. Excédée par son comportement arrogant du DG, l'inspection du travail n'avait d'autre choix que de renvoyer le dossier au parquet, car elle n'était pas respectée ni écoutée par cette société qui est l'AIMPSI. Ainsi le salarié engage une procédure judiciaire contre cette société aéroportuaire. Et pendant les 9 mois qu'a duré le procès, la partie adverse, n'a jamais répondu aux nombreuses convocations du juge. Pourtant, pendant 9 mois, les deux belligérants étaient convoqués chez le juge une fois par mois, mais hélas M.Yasser au-dessus de la loi et n'a jamais été chez le juge.
Mais que reproche –t-on à cet employé? N'ayant pas de motif valable pour licencier cet homme, la juge chargée du dossier, madame Daoulati a demandé à la société de fournir le motif du licenciement et un rapport a été fourni. A l'intérieur du rapport, l'agent est accusé d'avoir été absent 15 jours et dans un autre rapport en date de 2016 on a noté que cet agent a été affecté au service de filtrage de sûreté aéroportuaire et qu'il n'aurait jamais pris son poste, mais le principal concerné par cette affaire dénonce des rapports mensongères, falsifiés, car il déclare sur l'honneur n'avoir jamais été absent au travail, ni faire la prière de façon abusive au travail. C'est curieux que le DG ait attendu 3 ans pour licencier un agent qui a été absent pendant tout ce temps. Pire encore, la juge Daoulati chargé de ce dossier s'est préoccupée à ce qu'un jugement équitable soit rendu mais cette attitude ne plaisait pas sa hiérarchie, le juge ..... et pour ne pas perdre son marché , le juge Djounaibi a toute suite décidé d'affectée la juge Djaoulatie sur l'ile de Mohéli.
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Mais alors comment le président AZALI peut-il aspirer à instaurer une justice équitable dans son pays sans se donner les moyens lui permettant de bannir toutes les pratiques de corruption qui rongent la justice et les sociétés d'état? L'exemple des sociétés sur la corruption, les détournements des fonds publics en dit long sur l'absence de l'état à l'intérieur de ces sociétés. Chaque directeur gère sa société comme si c'était une affaire privée, notamment par les embauches de complaisance, par les licenciements abusifs, les non versements des salaires etc. Les rares juges qui voudraient voir le droit dit, sont tous exclus, voir mutés ailleurs parce qu'ils ne cautionnent pas la corruption. C'est d'ailleurs le cas de madame la juge Daoulati qui s'est vu affectée à Mohéli parce qu'elle avait compris les magouilles du directeur de l'AIMPSI, en dit long sur la corruption qui gangrène la justice.
Alors face à ces directeurs généraux qui ont droit de vie sur leurs agents, le président AZALI doit faire attention à ces DG qui se croient tout permis car ils forment le 1er maillon qui détruit sa politique. Ces DG ne gèrent pas en fonction du cadre réglementant la société, mais en fonction de leurs intérêts et ceux du proche du régime.
Alors seul AZALI peut rétablir l'ordre et la justice sur l'ensemble du territoire et notamment cet homme, M. Said Hatub dans ses droits si réellement il ne cautionne pas l'anarchie et la corruption dans le pays... Ce n'est qu'une volonté politique. Ali Soilihi a voulu la justice et la paix et il l'a fait.
Mbadakome 1